Hélène Keller
par: Apolline
Hélène Keller est devenue aveugle, sourde et muette à l’âge de deux ans.
Quand elle mettait les mains sur les lèvres de ses parents, elle sentait leurs lèvres bouger. Elle pensait que c’était un jeu où ses parents ne voulaient pas l’inclure.Elle essayait de le faire. Ça la fâchait dans une de ses crises de colère où elle se roulait par terre.
A six ans, elle avait une poupée de chiffon. Elle la mettait tout le temps dans le berceau de quand elle était petite. Mais ces temps, sa mère ou son père repoussait Hélène Keller quand elle s’approchait du berceau. Elle sentait un petit corps tout chaud sous ses mains. Un jour, elle poussa le petit corps chaud du berceau pour y mettre sa poupée. Heureusement, sa mère rattrapa le petit bébé à temps! Hélène avait une petite soeur! Son père, le capitaine Keller, lui attrapa les bras mais il ne savait pas comment la gronder car elle était sourde, aveugle et muette !
Un jour, sa mère sortit. Hélène le sentit aux vibrations des pavés. Elle sortait l’attelage et partait. Hélène avait des bombardements de questions à dire mais comme elle était muette, elle ne pouvait pas. Ça l’angoissait.
Quand sa mère revint, elle revint avec une inconnue.
Pour Hélène, l’inconnue allait rester longtemps dans sa vie. L’inconnue était Ann Sullivan. Comme tous les autres inconnus, Hélène l’appelait l’inconnue.
Elle essaya de fouiller dans les affaires de l’inconnue. Elle la suivit jusqu’à une chambre où on avait changé les draps, une chambre d’amis. Elle sentait les draps propres. L’inconnue lui donna une poupée en défaisant ses valises. Hélène eut bientôt fini d’inspecter le visage de sa poupée avec ses mains. Elle la serra contre elle. Elle l’adorait déjà!

Ensuite, elles allèrent manger mais Hélène Keller, sa manière de manger, c’était de courir autour de la table en chipant dans les assiettes. Elle chipa un œuf dans l’assiette de l’inconnue. L’inconnue lui mit la cuillère dans la main, lui attrapa la main et prit un peu de nourriture dans son assiette, l’amena à sa bouche et mangea. Une fois qu’elle eut terminé de lui apprendre à manger avec la cuillère, c’était la fin du repas. Hélène s’essuya la bouche avec sa serviette et la jeta par terre. L’inconnue lui prit les mains et lui montra comment plier sa serviette. Quand elle eut fini de lui apprendre à plier sa serviette, Ann Sullivan sortit de la pièce et alla parler aux parents d’Hélène. Elle leur dit:
-
“Arrêtez de prendre la défense de votre fille car elle ira tout le temps vers vous et je n’arriverai pas à lui apprendre les choses.”
Ensuite, elle assit Hélène à table avec elle, prit sa paume et bougea les doigts dans sa paume. Elle faisait en “langage des doigt” poupée, poupée, poupée dans sa main. Hélène avait sa poupée dans ses bras. Puis elle tendit sa paume à Hélène et Hélène marqua poupée, poupée, poupée et elles continuèrent ainsi de suite pendant des mois.
Pendant ces mois, elle apprenait aussi à lire le braille.

Ensuite, Ann Sullivan prit une tasse et marqua tasse dans la paume d’Hélène. Hélène ne comprenait pas. Ensuite, elle remplit la tasse d’eau, trempa le doigt d’Hélène dedans et écrivit avec le doigt d’Hélène : “eau”.
Comme Hélène ne comprenait pas, elle jeta la poupée qu’Ann Sullivan lui avait donnée par terre. La poupée se cassa. Ensuite, Ann prit la main d’Hélène et l’amena dans le jardin. Hélène adorait être dans le jardin.
Le jardinier montait de l’eau du puits. Ann prit l’eau du puits, que le jardinier montait, dans la tasse et trempa les doigts d’Hélène dedans et marqua avec ses doigts “eau” dans la paume d’Hélène. Hélène comprit!
Ensuite, Ann Sullivan prit une tasse et marqua tasse dans la paume d’Hélène. Hélène ne comprenait pas. Ensuite, elle remplit la tasse d’eau, trempa le doigt d’Hélène dedans et écrivit avec le doigt d’Hélène : “eau”.
Comme Hélène ne comprenait pas, elle jeta la poupée qu’Ann Sullivan lui avait donnée par terre. La poupée se cassa. Ensuite, Ann prit la main d’Hélène et l’amena dans le jardin. Hélène adorait être dans le jardin.
Ensuite, Ann Sullivan dit à Hélène: “Je t’emmènerai au cirque ce soir” et Hélène n’arrêtait pas de taper dans la main d’Ann: “Hélène verra un lion ! Hélène verra un lion !”
Les lions étaient un de ses animaux préférés. Ann mit: “Je ne sais pas.”Puis [elles] s’habillèrent chic et allèrent au cirque. Après le spectacle, [elles] parlèrent avec un employé du cirque devant la cage des lions. Hélène fit un geste avec les mains et l’employé demanda à Ann ce que ça voulait dire. Ann dit: “Elle vient de dire à tout le monde qu’elle parlait avec les mains.”
– Et là? demanda-t-il en voyant Hélène faire un geste dans la main d’Ann.
– Elle a dit: « est-ce que je peux voir les lions ? mais pour elle voir, c’est toucher.
-Elle peut, venez derrière le cirque! Il y a un jeune lion qui n’est pas agressif. Aura-t-elle le courage d’entrer dans la cage?
-Oui.
Alors il déverouilla la cage et fit entrer Hélène. Il lui prit la main et lui fit passer la main sur le dos du lion pour lui montrer comment il fallait faire. Ensuite, il lui lâcha la main. Hélène fit le geste toute seule.
Quand elles furent [eurent] rentrées, Ann alla vers les parents d’Hélène et leur dit: “Il faut absolument qu’elle aille dans une école”.
Ann avait une vue très basse. Elle trouva une école pour aveugle. Elle était avec Hélène pour lui dicter dans la main tout ce que les profs disaient.
