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La Révolution française

par : Apolline

Dans cet article, nous allons parler de la révolution française, de ce qui a causé la révolution, de l’avis du peuple et de l’avis du roi. 

A la veille de la Révolution, le peuple ne veut pas la tête du roi. Il veut manger. Le problème, c’est qu’il n’y a plus à manger. Pendant que le peuple mange du pain avec de la sciure de bois (car la farine est devenue trop chère), certains courtisans ont de fortes pensions et poudrent même leurs perruques avec de la farine, alors que les caisses du royaume sont vides, à cause des guerres menées par le roi. Le roi s’en préoccupe peu, il se préoccupe surtout des serrures, car il est passionné par la serrurerie. 

Il y a déjà des tensions dans certaines parties du royaume. Le roi a décidé de convoquer les états généraux pour demander l’avis du peuple. Les états généraux sont composés de gens qui représentent les différents ordres. Les ordres sont la noblesse, le clergé, et les paysans, les bourgeois, les artisans, qu’on appelle le tiers état. Les députés du tiers état sont pour le vote par tête, que chaque député ait une voix, mais les nobles et le clergé sont plutôt pour le vote par ordre, parce qu’ensemble, ils réuniraient la majorité des voix. Mais le tiers état n’est pas d’accord, car si il y avait un vote par tête, ce serait eux qui aurait la majorité. Les députés favorables au vote par tête, voyant que le roi ne cédait pas, se réunirent sans lui dans la salle du jeu de paume. Et c’est là qu’ils firent le serment du jeu de paume. Le serment du jeu de paume promettait de ne pas se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France. 

Après ça, le roi, moyennement content, leur interdit de se réunir dans la salle du jeu de paume. Il voulait leur dire “tout cela est malvenu, dispersez-vous”. Ce fut son ministre Necker qui y alla à sa place. Il revint en annonçant au roi: “le peuple dit que Monsieur n’a pas d’ordre à donner”. Alors le roi céda et il dit même “ils veulent rester, et bien, foutre, qu’ils restent”.
il se méfiait quand même un peu, du coup, ou du moins c’était un bruit qui courait, il décida de rapprocher ses armées de Versailles.

Le peuple, ayant peur, se révolta, et nous entrâmes dans la Révolution. Les paysans ont brûlé les châteaux du seigneur, et les archives des impôts.

A Paris, le 14 juillet 1789, après être passé aux invalides pour récupérer les armes qui y étaient stockées, le peuple prit la prison de la Bastille pour y récupérer de la poudre. Il n’y avait pas que la Bastille qui fut attaquée mais d’autres symboles du pouvoir royal. La Bastille en était un, car on pouvait y emprisonner les gens sur une simple lettre signée du roi. 

En réaction aux révoltes, les nobles et le clergé acceptent la fin des droits féodaux, c’est-à-dire la fin de beaucoup de privilèges, bien qu’ils gardent certains impôts. Quelques paysans restent frustrés, mais c’est déjà en quelque sorte la fin de l’Ancien Régime. La Révolution aurait pu s’arrêter là, mais ça ne leur suffit pas. Les récoltes furent bonnes, malgré cela, les paysans n’arrivaient pas à acheter du pain. Alors, une armée de femmes, avec quelques canons – ça peut toujours servir- se rend à Versailles. Le but était de remettre le roi à Paris et de se procurer du pain. Le roi, avec ce coup d’attaque accepta de signer la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et également d’aller s’installer avec Marie-Antoinette et leur leur fils aux palais de Tuileries, à Paris. Pour le peuple, c’était un sacré avantage: pouvoir surveiller les déplacements du roi. 

Le problème, c’est que le royaume est toujours endetté. Un évêque trouve une solution : nationaliser les biens de l’église. Et l’état demande même aux ecclésiastiques de faire le serment qu’ils seront fidèles à la constitution. Mais les ecclésiastiques ne veulent jurer que devant Dieu. Certains jurent quand même (on les appelle les jureurs) mais beaucoup vont refuser, et un peu plus tard, certains s’enfuiront à l’étranger. On les appelle les prêtres réfractaires.

Donc, les prêtres s’enfuient à l’étranger, mais ils ne sont pas les seuls. Beaucoup de nobles font de même. Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, le roi, la reine et le dauphin se disent que cette méthode fonctionne assez bien, et qu’ils aimeraient bien faire de même. Alors dans des tenues de domestiques, dans une grosse voiture à cheval bien reluisante, avec un pic-nique, du vin, etc, en laissant une lettre dans laquelle le roi expliquait qu’il reviendrait quand tout serai propre et sec, ils s’enfuirent. Mais, le peuple n’étant pas crétin, le roi fut arrêté à Varenne et ramené bon gré mal gré à Paris. 

Le peuple se disant que le roi les a abandonnés, perd confiance dans ce dernier. De plus en plus de gens, les jacobins, dont Marat et Robespierre, sont favorables à une république.

Les pays voisins, voyant que ça bouge un peu dans leur population à eux aussi, prennent peur de l’influence française.

Et là, Louis 16 a ce qu’il pense être une super idée, la meilleure de toute la Révolution, déclencher la guerre aux autres souverains d’Europe. Il se dit que s’ il gagne, le peuple le soutiendra à nouveau et que s’il perd, les autres souverains rétabliront la monarchie absolue, et que s’il ne deviendrait pas roi, il le feront grand seigneur. 

Pour les français, la guerre est un échec, alors l’assemblée nationale estime le pays en danger, et demande à des volontaires de s’engager pour l’armée. Beaucoup de volontaires s’engagent, dont beaucoup de Jacobins, et en attendant d’être amenés au front, ils se dirigent vers Paris ou il y a déjà beaucoup de révolutionnaires. Mais le peuple a peur que le roi attende que les hommes partent au front pour rétablir l’Ancien Régime. Il y a une autre rumeur qui dit que le roi a demandé à des troupes étrangères d’entrer dans Paris et d’égorger les paysans. Alors les Jacobins créent une république : Le roi est déchu. 

Donc une convention se met en place pour gouverner la France. Une de ses premières décisions: creer le calendrier révolutionnaire. Il y a dix jours par semaines, on change le noms des mois et des jours, L’an I est fixé à la naissance de la république. 

Le programme de la république est très chargé. Premièrement, elle doit choisir le sort du roi. Deuxièmement, elle doit gagner la guerre contre l’Autriche pour éviter le retour à l’Ancien régime et contenter les sans culottes pour éviter d’être à leur tour renverser. Troisièmement lutter contre la contre-révolution. 

D’abord, les sans-culottes furent très écoutés par le nouveau régime. Ils ont même été chargé de mettre en place des comités de surveillance, pour vérifier les opinions des gens. La terreur commence. La terreur, ce fut les têtes qui tombèrent les unes après les autres. D’abord la tête du roi. Puis celle de sa femme. Puis tous ceux soupçonnés d’être royalistes. On pouvait être guillotiné sur une simple dénonciation. Vers la fin de la convention, en 1793, une jeune royaliste s’était glissée dans la salle de bain de Marat pendant qu’il prenait son bain, penché sur des papiers. Elle le poignarda. Mais Marat ne fut pas le seul à y laisser sa peau. Il y eut aussi Danton, Camille Desmoulins, Robespierre… Trop radicaux, pas assez… La Guillotine fonctionnait à plein régime. 

Ensuite le Directoire fut créé. La terreur s’arrête. Les nobles reviennent d’exil. Il y avait même une bande de royalistes, qui portaient leur bagues aux pieds et conduisaient eux-mêmes leur carrosse, qui décidèrent de ne plus employer la lettre R, car c’était la première lettre du mot Révolution. On les appelait les incroyables et les merveilleuses. 

Sous le Directoire, il y a eu une nouvelle constitution avec des droits plus restrictifs. et les sans culottes avaient moins d’influence. Ils tentèrent de prendre le pouvoir, mais furent réprimés. 

Et la guerre commença à bien tourner, de mieux en mieux, avant de carrément s’arreter.

La révolution finit par s’arrêter en 1799 quand Napoléon Bonaparte, alors officier dans l’armée, prend le pouvoir par un coup d’État et fonde le premier empire.  

Sources de l’article :

Un jour à Paris en 1775

L’Histoire au quotidien – La révolution française 

Quelle aventure: La Révolution Française

Nota Bene, La révolution Française

Les disparus de la malle- poste, par Evelyne Brisous-Pellen

La révolution d’Aurore, par Catherine Cuenca